«I can´t spell Stricker without trick.»
C’est par une chanson que le natif du plateau bernois s’est fait connaître de par le monde. Après tout, lorsqu’on est suffisamment décontracté pour chanter «I Wanna Dance With Somebody» de Whitney Houston à gorge déployée avant la balle de match du tournoi de tennis le plus important des États-Unis au lieu de fixer son adversaire d’un air crispé, on gagne au moins une popularité virale. Le fait que Dominic Stricker se soit laissé entraîner par sa bonne humeur y a, bien entendu, contribué. Mais ce qui compte véritablement pour les fans, c’est qu’une nouvelle étoile suisse puisse éclore au firmament tennistique. Que le vide laissé par un certain Bâlois soit enfin comblé, au moins sur les courts. Car la suite de l’histoire a montré que Dominic Stricker n’avait nul besoin de musique pour briller, particulièrement sur les surfaces dures.